Pour nous autres humains, les déplacements entre nos «habitats» sont faciles. En ville, les possibilités sont nombreuses, mais dans la campagne, il existe parfois une seule route entre deux agglomérations. Qu’arrive t-il si elle est coupée par un éboulement? La situation reste simple: il nous suffit de suivre les panneaux de déviation qui nous mènent à bon port.
Il est intéressant de nous placer dans la peau d’un animal devant rejoindre son milieu naturel de prédilection depuis Genève. Quelles seraient les possibilités pour lui pour se rendre, par exemple, de l’hôpital à Carouge? Elles ne sont certainement pas nombreuses, car les espaces naturels deviennent rares au centre-ville.
Dans ce contexte, les parcs et autres bords de rivières constituent des corridors biologiques qui sont vitaux pour de nombreuses espèces. S’ils venaient à être bétonnés, quelles déviations seraient mises en place? Afin de permettre aux animaux de survivre en ville et de se rencontrer, il est primordial d’y préserver des axes de passage qui permettent à la faune de se déplacer. Souvenons-nous qu’elle est bien incapable de suivre un itinéraire fléché… ou de lire une carte topographique!