5. Soyons sport, respectons la nature

Un tel endroit invite à la pratique d’activités sportives de plein air. Néanmoins, même si elle semble imperturbable et souveraine, la nature reste fragile. Trop d’activités, aussi «douces» soient-elles, engendrent des dérangements pour la faune. Par exemple, une simple voie d’escalade, comme ici sur le Salève, constitue une coupure dans l’habitat naturel de certaines espèces (notamment le faucon pèlerin). Elle les empêche de se déplacer librement, voire de se reproduire, ce qui risque à terme de les faire disparaître.

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Les animaux n’ont pas tous la même sensibilité à notre présence. En ville, il est ainsi bien moins rare de croiser un renard qu’un chevreuil. Dans la nature, le passage répété de marcheurs ou de cyclistes peut empêcher les mères de certaines espèces de nourrir leurs petits, alors qu’il n’a aucune influence sur d’autres animaux.

Il est donc important de conserver des zones de tranquillité pour les espèces les plus vulnérables, en maintenant des espaces hors d’atteinte du public. De même, il est primordial de respecter les indications données dans les réserves naturelles. Il n’est pas question ici de diaboliser le sport, qui nous rapproche de la nature, mais de sensibiliser ses pratiquants à l’existence d’espèces fragiles. Ainsi, en passant à une distance respectable d’un nid, on évite son abandon par les parents.

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