6. Une forêt (sur)exploitée
Au XIXe siècle, les forêts bordant le Doubs représentaient une ressource énergétique importante. Mais la pente rendait leur exploitation complexe. Pour contourner ce problème, les grands consommateurs d’énergie, comme les verriers, sont venus s’installer au pied de la côte, au bord de l’eau. Des pans entiers de forêts ont alors disparu aux environs de ces usines.
Le bois coupé était parfois descendu au fond de la vallée et flotté sur le Doubs jusqu’à la verrerie, la scierie, ou l’endroit où il était transformé en charbon. L’avènement de l’électricité a sauvé ces forêts: elles ont pu recoloniser les terres perdues lorsque les industries se sont déplacées vers les agglomérations. Aujourd’hui, la Réserve naturelle de la vallée du Doubs protège cette forêt.
