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Prairie fleurie
3. Les prairies fleuries, des semis au naturel
Sur deux parcelles cultivées, à l’est et à l’ouest de cet endroit, la partie supérieure du sol - riche en azote - a été décapée et des prairies fleuries ont été semées. Le mélange d’essences a été soigneusement sélectionné pour correspondre à la flore locale, dans le but de recréer à moyen terme une prairie naturelle, maigre et sécharde.

Ici comme ailleurs, les prairies fleuries se sont raréfiées depuis l’avènement de l’agriculture intensive. Aménagées dans le cadre des compensations écologiques de l’autoroute A16, elles permettent de conserver ici une grande biodiversité. Elles se conjuguent judicieusement avec les différents milieux naturels qui se trouvent à proximité: haies, fourrés, pâturages, arbres isolés, forêts, végétation humide, étang et ruisseau.

Durant les premières années suivant cet aménagement, il est nécessaire de bien suivre le développement de la jeune prairie. Au départ, le sol étant très dégagé, certaines plantes envahissantes peuvent s’y installer et étouffer la flore que l’on souhaite favoriser. Pendant les premières saisons, ces intruses doivent être repérées et éliminées.

Ces prairies bénéficient de plus d’une exploitation biologique qui a été confiée à des agriculteurs selon un contrat précis. Aucun engrais ni pesticide ne sont ainsi épandus sur ces surfaces.

Les fleurs et les graminées des prairies sont appréciées par de nombreux gourmets, tels que les insectes butineurs (papillons, abeilles domestiques ou sauvages, bourdons), les insectes herbivores, les oiseaux granivores et les mammifères herbivores de toutes tailles (mulots, campagnols, lièvres, chevreuils).

Prairie fauchée
Papillon
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