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Sylvicultures contrastées
2. Le taillis, forêt de rejets
Au sein du massif situé sur la gauche du chemin, le promeneur attentif aura tôt fait de remarquer la forme boursouflée du pied des chênes. Ces renflements, ainsi que la légère courbure des troncs, trahissent l’origine de ces arbres. Issus de «rejets de souche», ils témoignent d’une méthode d’exploitation ancestrale de la forêt: le taillis.

Le chêne possède une excellente capacité à faire repousser plusieurs nouvelles tiges sur une souche fraîchement coupée. Profitant du système racinaire, poussent très vite et forment en vingt à trente ans un véritable bouquet de troncs. Si les arbres de ce peuplement ne sont vieux que d’une cinquantaine d’années, ils sont issus de souches-mères âgées de plusieurs siècles.

Pratiquée ici à un rythme trop rapide, le taillis a épuisé l’écosystème forestier. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un effort est fait pour restaurer une «futaie», une forêt composée d’arbres issus de graines, qui se développent jusqu’à maturité complète: les «francs-pieds». Cette opération difficile se fait de deux manières:

A gauche du chemin, la technique de la «conversion» est appliquée. Seul le meilleur rejet d’une souche est maintenu jusqu’à maturité. En même temps, on laisse de jeunes arbres issus de graines s’installer spontanément. Débutée il y a trente ans, son résultat complet ne sera visible que dans plus d’un siècle.

A droite du chemin, la méthode de la «transformation» est utilisée. Le taillis est rasé et de jeunes arbres issus de graines de haute qualité sont plantés. Cette technique, plus rapide mais plus coûteuse, permettra de répondre aux besoins en bois en 2050 déjà, ce qui constitue, en sylviculture, un horizon très rapproché.

Vestiges de la conversion
Forêt de transformation
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