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Pont sur l'autoroute
9. Quand nos chemins se croisent
L’endroit où vous vous trouvez illustre parfaitement le caractère «carcéral» du Salève tel que développé au poste 7. Imaginez que vous êtes un animal sauvage et que vous devez traverser cette autoroute. Il est fort peu vraisemblable que vous empruntiez cette passerelle, peu conforme à vos exigences naturelles. Il arrive ainsi fréquemment que des animaux s’élancent directement à travers une voie de communication, au péril de leur vie.

Une telle traversée est des plus périlleuses. Les voitures et les trains représentent un gros danger pour les animaux, dont plus de 95% se font alors écraser. Les chamois et les chevreuils courent vite, mais ils parviennent très rarement à passer. Les animaux comme les hérissons et les grenouilles, trop lents, ont encore moins de chances. Quant aux hiboux et aux chouettes, qui volent assez bas, ils sont aveuglés par les phares et se font happer par les véhicules.

La faune doit pourtant pouvoir traverser les routes. Des solutions existent pour les aider dans cette expédition. On peut construire un pont végétalisé qui soit très large et autant que possible isolé du bruit des voitures. Ou des tunnels sous la route, qui ne soient pas trop sombres - sinon les animaux en ont peur. 

De même, pour éviter que les rapaces nocturnes s’écrasent contre les pare-brise, on peut planter des haies de chaque côté des routes pour les forcer à voler plus haut.

Les autoroutes, des barrières infranchissables
Crapaud écrasé
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