Aux abords des villes ou des villages, l’utilisation du sol se densifie. Les prés et les forêts font place aux maisons et aux jardins. Bien qu’offrant des habitats et des abris pour d’autres espèces, ce milieu peut s’avérer très complexe pour les animaux. Les humains, afin de marquer leur territoire, tendent chacun à délimiter leur propriété par rapport à celle de leurs voisins et au domaine public. Les espaces séparés ainsi créés gênent considérablement la faune dans ses déplacements.
Les murs en pierres sèches sont idéaux pour des animaux comme les lézards, car ils peuvent s’y cacher d’éventuels prédateurs. La végétation qui y pousse est également favorable à diverses espèces. En revanche, les murs en béton posent problème, car la faune n’arrive pas à les franchir. Pour l’aider, il suffit d’y créer un trou de dix à vingt centimètres de hauteur. Cela s’applique aussi aux clôtures, pour lesquelles un grillage à larges mailles est préférable.
De même, les animaux préfèrent une haie variée formée d’espèces locales à une haie d’une seule espèce exotique, comme le laurier cerise ou laurelle. Les haies variées regorgent de nourriture et sont parfaites pour se cacher et y faire d’agréables nids douillets.