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Arollière
4. L’arollière
Normalement, les arolles forment des forêts au dessus de 1800m jusque vers 2200m d'altitude. Ici, l’arollière s’est installée dans un petit couloir frais. La végétation ressemble beaucoup à celle que vous avez pu voir dans la forêt d’épicéas, à l’exception d’un nouveau venu - le rhododendron ou rose des Alpes - qui accompagne toujours l’arolle.

Observez de près la végétation; vous remarquerez une couche importante de mousse, preuve de l’humidité du site.

L’arolle est un pin. Si vous en prenez un rameau, vous verrez que les aiguilles sont groupées par cinq, alors que le pin sylvestre, qui pousse en plaine, a ses aiguilles groupées par deux.

Si vous restez tranquilles, vous verrez sans doute un gros oiseau brun moucheté de blanc, le casse noix. Son cri est proche de celui d’une corneille. Cet oiseau joue un rôle important dans la dispersion des arolles. En effet, il en récolte les graines et les cache dans le sol pour les consommer durant l’hiver. Sur 1 hectare, on a trouvé quelque 5 kg de graines d’arolles, réparties dans 2000 à 3000 cachettes.

Remarquez également la présence du mélampyre des bois, petite plante aux minuscules fleurs jaunes.

L'arolle a ses aiguille groupées par cinq
Le pin a ses aiguilles groupées par deux
Mélèze
Epicéa
Homogyne des Alpes
Rhododendron
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