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Plaine alluviale
4. La dynamique alluviale
La petite plaine située en aval du pont est le premier endroit où la torrent de l’A offre le spectacle d’une rivière s’épanouissant librement. Apaisante et peu menaçante par beau temps, l’eau n’en demeure pas moins dotée lors des crues d’une force impressionnante qui en fait le principal architecte de ces paysages.

Dans les Alpes comme ailleurs, le réseau hydrographique est constitué de nombreuses ramifications. Il est comparable à un réseau routier. Les torrents (assimilables aux sentiers de montagnes), se rejoignent pour former de petites rivières, qui en forment à leur tour de plus grandes, et ainsi de suite, pour se jeter finalement dans les mers et les océans sous la forme de fleuves (comparables aux autoroutes).

Cette hiérarchie existe à tous les niveaux, y compris dans la Combe de l’A. Par temps de pluie, ou lors de la fonte des neiges, le torrent de l’A est complété par une infinité de petits ruisseaux qui dévalent les pentes. Sur toute la surface de cet entonnoir de 10km de long pour plus de 1,5km de large, ils se rejoignent pour faire gonfler le torrent. Ce dernier qui devient alors capable de transporter des blocs pouvant dépasser un mètre de diamètre.

Lors des crues, le torrent de l’A, confiné au fond d’une vallée étroite, ne peut que s’écouler vers l’aval, avec tout ce qu’il entraîne. Ce n’est que lorsque son lit s’élargit, comme ici, qu’il peut s’étendre et déposer les graviers et les blocs qu’il charrie. Lors de la décrue, ces matériaux s’immobilisent et séjournent ici. Lorsque la prochaine crue survient, elle emporte en premier lieu les blocs, laissant sur place les grains de sables et les graviers qui, agglomérés entre eux, sont plus résistants.

Torrent en crue
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