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Une tourbière au goût de Sahara
8. Un marais au goût de Sahara
L’exploitation de la tourbe horticole a laissé la tourbière dans le plus simple appareil. Sur ces surfaces dépourvues de toute végétation, la nature essaie aujourd’hui de regagner le terrain perdu. Mais les plantes et les animaux ont affaire ici à des conditions inhospitalières, sauf pour quelques durs à cuire.

Des températures extrêmes
La température à la surface du sol subit des variations considérables en été, atteignant 55°C vers midi pour chuter à 5°C en fin de nuit.

Une sécheresse prononcée
De nuit comme de jour, sur le sol dépourvu de végétation, le vent a tout loisir de souffler, agissant à la manière d’un sèche-cheveux.

L’eau se fait rare
Sous l’effet de l’évaporation, la couche superficielle de tourbe se dessèche. Les surfaces de tourbe nue se transforment en déserts miniatures.

Coup de chaleur
De couleur sombre, la tourbe s’échauffe rapidement sous l’action du soleil. L’effet parasol, joué jadis par la végétation, fait désormais défaut.


Une pionnière endurante: la linaigrette
Très peu de plantes sont en mesure de pousser sur la tourbe nue. La robuste linaigrette a su s’adapter à la sécheresse extrême des lieux: longues racines capables de prélever l’eau en profondeur, feuillage très dense permettant d’emprisonner la rosée, et faculté de coloniser les petites dépressions inondables du terrain.


Un bijou dans la tourbière: la cicindèle
Un insecte aux reflets vert métallique court frénétiquement sur la surface du sol: c’est une cicindèle en chasse. Ce redoutable prédateur, lié aux endroits secs et chauds, apprécie les conditions offertes par la tourbe nue: il y trouve la chaleur et le substrat permettant à ses larves de creuser leur terrier.

Linaigrettes
Cicindelle
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