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Poste: Du temps de l'autarcie
5. Le temps de l’autarcie: les cultures de subsistance
Jusqu’au XIXe siècle, les habitants de la région bénéficiaient de peu d’apports externes et devaient organiser leur vie et subvenir à leur subsistance sur un mode proche de l’autarcie. Les moyens de transport, les voies de communication et le commerce avec l’extérieur n’étaient que peu développés, ce qui était le cas de nombreuses régions de montagne.

Les matériaux de construction et de chauffage (pierre et bois) se trouvent en abondance dans les Franches-Montagnes. En revanche, la production de denrées doit s’organiser de manière réfléchie et rationnelle pour fournir aux autochtones de la nourriture tout au long de l’année.

L’élevage de bétail, qui est relativement bien adapté aux conditions de l’endroit, ne pose pas trop de problèmes. Les vaches et la basse-cour apportent viande, lait et oeufs. De leur côté, les chevaux fournissent, en plus de leur viande, une force bienvenue pour les travaux de la ferme.

Les céréales comme l’avoine, l’orge et le froment nécessitent plus d’attention car elles sont moins adaptées au climat. Aussi les terrains favorables leur sont-ils prioritairement réservés. Toutefois, de larges portions de terrain doivent également être consacrées à la culture fourragère, afin de garantir au bétail du foin pour l’hiver.

Les légumes, quant à eux, sont cultivés dans les jardins potagers autour des fermes, voire en bordure des champs. Jusqu’à récemment, l’essentiel des potagers était occupé par des plantes-racines: betteraves rouges, carottes, choux- raves, choux-pommes, céleris, mais aussi poireaux, fèves et choux. Les pommes de terre, elles, sont arrivées ici vers l’an 1775 et ont constitué un apport bienvenu pour les habitants.

Vache
Pommes de terre
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