Toutes les visites du musée sont guidées et proposées dans différentes langues (français, allemand, anglais et italien). Elles permettent de vivre pendant plus d’une heure une expérience enrichissante et unique autour du thème du remuage, en différents lieux.
Le mayen «Barzettes» compte une maquette qui présente le cycle annuel des déplacements selon le schéma du remuage à 4 étages. A l’étage, deux autres espaces muséographiés engagent avec le visiteur un dialogue entre hier et aujourd’hui au sujet de la mobilité, de la vitesse de déplacement et des moyens de transport.
Le mayen «Moubra» recrée la vie dans les mayens et l’ambiance d’autrefois. L’étable constitue l’endroit idéal pour évoquer de manière didactique les différents animaux qui suivaient les hommes au mayen. Pendant des siècles, et environ jusque dans les années 1940, les paysans se trouvaient dans un rapport de totale dépendance par rapport à leurs bêtes. Le bétail était la raison même du remuage et c’est pour lui donner à manger, ainsi que pour cultiver, que l’on se déplaçait ainsi.
A l’étage de ce bâtiment, le visiteur découvre un intérieur typique qui comprend les objets nécessaires à la vie dans les mayens. L’espace est restreint mais chaleureux et les émotions sont à portée de main, tant l’osmose avec ses anciens habitants y est forte.
Pour terminer cette visite guidée, le sentier monte au musée d’alpage, où sont présentés la fabrication du fromage et la gestion des prairies alpines.
Colombire se situe au sein d’un magnifique espace nature, dans une clairière à côté du bisse du Tsittoret. Il fait face aux plus belles montagnes suisses, qui culminent à plus de 4000 mètres d’altitude. Le hameau comprend actuellement les trois mayens qui constituent l’Ecomusée, ainsi que le Relais de Colombire. Cette structure d’accueil qui compte une terrasse et un restaurant intérieur propose des mets simples et goûteux qui sont basés sur la cuisine d’autrefois, dans le souci de préserver le passé des lieux. Il est prévu dans un futur proche de sauvegarder quatre mayens supplémentaires, en les déplaçant pierre par pierre sur l’alpage de Colombire, et d’agrandir l’Ecomusée.
