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Lisière de feuillus
4. Lisière de feuillus
Située à la limite de deux univers, une lisière comme celle-ci offre de nombreux avantages. Comme la limite supérieure des feuillus se situe dans nos régions entre 1300 et 1600m, un tel milieu est cantonné aux basses et moyennes altitudes et n’est pas soumis à des conditions climatiques extrêmes.

L’ensoleillement en lisière est plus intense qu’à l’intérieur de la forêt, mais moins qu’au milieu des prés. La couverture d’arbres limite aussi les écarts de températures, notamment entre le jour et la nuit, ce qui évite tant les gelées nocturnes que les coups de chaleur.

Le sol y est souvent plus humide qu’au milieu des prés et plus chaud que dans la forêt. Il est également enrichi annuellement en matière organique grâce à la chute des feuilles qui s’entassent et se décomposent sous les arbres.

Les champignons de la lisière de feuillus:

Les espèces qui poussent en lisière de feuillus apprécient un sol relativement riche et des conditions modérées. Au printemps, on y trouve certains champignons profitant du soleil qui traverse la forêt encore dépourvue de feuilles, comme la morille conique (Morchella conica), l’amanite printanière (Amanita verna), ou l’hygrophore de mars (Hygrophorus marzuolus).

Dès l’apparition des feuilles sur les arbres, d’autres espèces apparaissent, profitant de l’ombre et de la fraîcheur, notamment l’amanite phalloïde (Amanita phalloides), la lépiote élevée (Macrolepiota procera) ou le cortinaire remarquable (Cortinarius praestans). On rencontre aussi en lisière certains champignons qui accompagnent des essences de feuillus, comme le lactaire à lait brûlant (Lactarius pyrogalus), lié au noisetier.

Les champignons et leur substrat:

Dépourvus tant de chlorophylle que de «bouche», les champignons se nourrissent du substrat sur lequel ils se développent. On peut ainsi les classer en trois grandes catégories selon ce critère:

- Les saprophytes, comme les coprins, les morilles et les agarics, se nourrissent de matière organique morte, contribuant ainsi à la décomposition de la litière.

- Les parasites, tels que les armillaires et les pleurotes, tirent leur nourriture d’êtres vivants, souvent affaiblis.

- Les symbiotiques, comme le bolet rude (lié au bouleau), accrochent leurs filaments aux racines des arbres et profitent de leur sève, tout en augmentant la surface d’absorption racinaire de leur hôte.

Morille conique
Lépiote élevée
Amanite printanière
Coprin chevelu
Armillaires
Bolet rude
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