Cette extinction de masse voit disparaître 57% des familles d’organismes marins, plus de 70% des familles de vertébrés (dont 78% parmi les reptiles et 67% parmi les amphibiens), plus de 60% des familles d’insectes et 91% des espèces d’invertébrés marins. Si ses causes restent incertaines, l’hypothèse la plus vraisemblable désigne le volcanisme.
L’activité volcanique était en effet très intense à ce moment là. Les volcans ont déversé de la lave sur une épaisseur de plus de 3000m et une surface de près de 4 millions de km2 (100 fois la Suisse) en moins d’un million d’années. Ces éruptions ont libéré dans l’atmosphère d’immenses quantités de gaz carbonique - augmentant l’effet de serre – et d’autres gaz plus toxiques. D’autres phénomènes auraient suivi, comme un changement de la température, de la salinité des océans et du taux d’oxygène de l’air. C’est probablement cette variation relativement rapide de l’environnement terrestre qui a été fatale à toutes ces espèces.
Les dinosaures sont les seuls reptiles dont les pattes sont situées directement sous le bassin. Cette morphologie, qui facilite la locomotion, leur vaudra de régner en maîtres absolus sur la Terre durant plus de 160 millions d’années. Plus discret, le premier mammifère est également apparu à cette époque. Issu des reptiles mammaliens, le Megazotrodon ne mesure que 12cm et se rapproche du rat actuel. S’il allaite bien ses petits, en revanche, il pond des œufs.