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Enclos de protection pour la forêt
4. La forêt mise à mal
Sur cette pente, les progrès de la forêt sont plus modestes. En 1980, le peuplement était plus pauvre encore que celui du poste 1. Les plantations successives ont pendant longtemps succombé à la fois aux fréquentes périodes de sécheresse, aux incendies provoqués par les escarbilles s’échappant du train à vapeur « Franco-Suisse » qui passe à proximité et à l’appétit des chevreuils et des chamois.

Au début du XXe siècle, la couverture vivante du sol de ces clairières n’était constituée que de mousses, de graminées et d’autres plantes herbacées. Quelques buissons étaient dispersés au milieu d’épicéas malingres qui couvraient des semis d’épicéa et de sapin.

Sous l’effet de l’ombre créée par ces arbres, les herbes ont peu à peu disparu, permettant enfin à ces semis de se développer. Mais c’est alors que les chevreuils se sont multipliés et ont détruit cette première génération « spontanée ».

Ici comme ailleurs, les arbres et les buissons constituent un garde-manger pour de nombreuses espèces. Parmi elles, les chamois sortent de leur tanière pour se nourrir en profitant de la tranquillité des moments où les hommes sont chez eux: à l’aube, au crépuscule et parfois à l’heure de la sieste. S’ils sont bien entendu aussi friands de frais herbages, les feuilles, les aiguilles, les bourgeons et les jeunes pousses d’arbres forment la moitié de leur nourriture quotidienne.

Malgré le charme des chevreuils et des chamois, leur surpopulation porte atteinte à l’équilibre de la forêt. C’est en particulier le cas en de tels endroits secs, où la présence de végétation de sous-bois est primordiale, tant pour les végétaux que pour les animaux.

Chevreuil
Sapins s'épanouissant à l'abri du gibier
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