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Flux et reflux de la forêt
4. Flux et reflux des forêts
Le paysage de la crête que longe le chemin creux n’est pas aussi immuable qu’il paraît. Les pins, les genévriers, les bouquets de bouleaux et de peupliers et le parterre herbeux indiquent que la forêt y a reconquis un terrain auparavant dégagé. Ce sont surtout les activités humaines qui ont provoqué ici des variations de la couverture forestière.

L’esprit rationnel romain est à l’origine de l’organisation de ce territoire. Durant cette période de prospérité qui a vu la population augmenter, la plupart des terres aisément accessibles ont été défrichées pour permettre l’extension des cultures et l’installation de domaines agricoles.

Pour venir à bout de la forêt, les souches étaient brûlées ou arrachées. Les blocs de pierre, mis en tas ou poussés en bordure, formaient des murs naturels sur lesquels buissons et arbustes prenaient racine. De gros arbres conservés au bord et au milieu des champs faisaient office de limites de propriétés et d’abri. Ils fournissaient bois et, grâce à leur feuillage, fourrage et litière.

Par la suite, les flux et reflux de la forêt ont été nombreux. Lorsque les caprices du climat, les guerres ou les épidémies comme la peste décimaient la population, la forêt revenait. A l’inverse, à chaque retour de la prospérité, la pression humaine augmentait et la forêt reculait.

La structure bocagère, très morcelée, a perduré jusqu’en 1950. Avec la mécanisation et la rationalisation de l’agriculture, les parcelles ont été agrandies et le paysage radicalement unifié. Depuis, la prise de conscience écologique favorise une agriculture plus respectueuse de la nature, ce qui garantit à nouveau un paysage harmonieux et diversifié, où la forêt reprend ses droits.

Forêt défrichée
Bocages
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