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Jeunes plantations
14. Plantations et chemins forestiers
Les jeunes massifs de part et d’autre du chemin forestier forment les plantations des Fayes. Ils ont été semés vers 1970, en lieu et place de la chênaie à molinie qui était fortement dégradée et propice aux incendies. Ce taillis clairsemé, avec sa strate herbacée qui se desséchait en hiver, s’embrasait à la moindre étincelle et le feu s’y propageait avec une rapidité extraordinaire. A chaque printemps, ce risque était grand en raison des pique-niqueurs insouciants.

L’ancienne chênaie a été récoltée et des résineux ont été introduits à sa place. Ces plantations ont eu l’avantage de créer rapidement un couvert dense, sous lequel les herbes, et la paille inflammable qu’elles formaient, ont disparu. Les mélèzes et les pins sont maintenant dans le stade dit du «haut-perchis».

Des éclaircies successives vont permettre d’y sélectionner les arbres les plus prometteurs, tout en favorisant les feuillus qui se sont installés spontanément dans les rangs de la plantation.

Conçus pour faciliter les travaux de sylviculture et comme pare-feu, les chemins forestiers des Bois de Chancy sont également intéressants du point de vue de la diversité biologique. Profitant de l’important apport de lumière qu’ils créent, une végétation de pré maigre prospère sur leurs talus. Riche en espèces, elle abrite une multitude d’insectes, d’oiseaux et de petits mammifères. Entretenu de manière adaptée et interdit à la circulation, un chemin forestier forme ainsi un milieu ouvert bienvenu, qui enrichit l’environnement forestier grâce à ses talus et aux deux véritables lisières qu’il crée.

Chemin forestier
Bordure de chemin
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