Sentiers didactiques Qui sommes nous? A votre service Education &aecute; l'environnement Home Faune et flore PSF
Schéma de la revitalisation des berges de la Neirigue
1. Une rivière presque libre
Ce premier tronçon ne correspond pas encore à une zone alluviale à proprement parler. La rivière présente ici un tracé rectiligne, signe d’un aménagement humain. Ses berges abruptes, ancrées par des saules plantés par l’homme et colonisées par des plantes invasives, ne présentent que peu d’intérêt au niveau écologique. C’est pourquoi un espace propice aux reptiles a été aménagé, afin d’enrichir cette portion de la zone alluviale.

L’Ordonnance fédérale sur la protection des zones alluviales d’importance nationale de 1992 prévoit non seulement la conservation mais également, pour autant que ce soit judicieux et faisable, le rétablissement de la dynamique naturelle des cours d’eau, ce qui n’est pas encore le cas ici. Cette portion témoigne que l’homme a de longue date tenté d’entraver le cours naturel des rivières lorsqu’elles sont situées directement à côté de terres dédiées à l’agriculture.

A l’état naturel, les rivières peuvent déborder et inonder leurs environs immédiats. Ainsi, lors de fortes précipitations, leur lit ne suffit parfois plus pour transporter l’eau qui s’y écoule. Si des crues de 2 à 3 jours ne posent que peu de problèmes, une crue prolongée peut entraîner la destruction d’une partie ou de la totalité d’une récolte.

Afin de limiter les inondations des terrains situés en bordure des cours d’eau, l’homme a créé des digues. Ces ouvrages dont l’objectif est de protéger les biens et les personnes contre les crues peuvent parfois créer des situations encore plus dramatiques que lorsqu’il s’agit d’une inondation provoquée par un cours d’eau naturel.

En effet, la canalisation des rivières entraîne une accélération de l’eu et une augmentation de sa hauteur. Le cours d’eau est ainsi transformé en véritable torrent. Les événements d’août 2005 ont démontré qu’il est préférable de laisser plus d’espace aux rivières afin qu’elles bénéficient de zones de rétention d’eau, ce qui limite leur puissance.

Flore:

Impatience glanduleuse.


Faune:

Chevaine, harle bièvre et héron cendré.


Zone alluviale d'Autigny inondée lors d'une crue de la Neirigue
Spectaculaire inondation à Delémont en 2007
Crue dans une rivière canalisée
contact newsletter Conditions générales d'utilisation Copyright Randonature Sàrl